Dès qu’on a traversé vers le côté est de l’île, BAM — on a gagné 10 degrés comme si quelqu’un avait monté le thermostat des vacances. Adieu polar, bonjour crème solaire (et du sable dans toutes les craques).
On a commencé notre aventure à Rathtrevor Beach Provincial Park, qui ressemblait plus à un désert géant quand on est arrivés à marée basse. Selon Google Maps, on était déjà en train de nager. En réalité? On a dû marcher un bon kilomètre pour juste arriver à l'eau.
Pis là, comme un ninja de la marée, l’eau s’est mise à revenir super vite — nous encerclant de tous les bords. Aux 15-20 minutes, fallait déménager comme une gang de mouettes nomades. À un moment donné, on a arrêté de rire des gens qui avaient planté leurs tentes à 500 mètres de l’eau. Eux autres, ils savaient. C’étaient les sages.
Ensuite, direction une autre plage — au grand désespoir (modéré) de Joey. On va se le dire : le sable, c’est pas son langage de l’amour. Mais les enfants, eux, capotaient ben raide. Joey a fait semblant d’aimer ça, pendant qu’il planifiait en secret une évasion sans sable. Faut dire, y’avait un concours de châteaux de sable, un jeu d’eau, et un parc immense… les enfants vivaient leur best life, là.
On s’est même baignés dans le détroit de Georgia. L’eau était étonnamment chaude — genre « je vais peut-être aller plus loin que les chevilles » chaude. Pas comme l’océan Pacifique, qu’on a tous reconnu comme un endroit fait pour les pingouins, les ours polaires (et nos enfants qui s’en foutaient ben raide).
On y est retournés TROIS fois. Joey a survécu en prétendant que le sable, c’était de la lave, et il restait proche du coin pour se rincer. Haha.
La plage de Parksville aurait pu être notre itinéraire au complet et les enfants auraient été aux anges. Mais non, on a quand même fait d’autres choses. Entre autres, on a fait une game de mini-golf.
Pour nos enfants, la game parfaite dure exactement 10 trous. Après ça, ils deviennent des petits gremlins fatigués avec des bâtons de golf. Y’a eu un moment de chaos — balles perdues, émotions intenses, négociation de collations — mais après un pep talk solide pis un brin de pot-de-vin (appelons ça de la motivation parentale), les derniers trous ont été pas mal le fun. Teddy a même fait son deuxième trou d’un coup sur le dernier. Insérer ici des cris de fierté parentale.
On a aussi fait un arrêt à Coombs, un p’tit village avec une grosse réputation : des chèvres… sur le toit. Oui oui, des vraies chèvres qui broutent relax sur le toit du marché comme si c’était ben normal. On est tombés sur une librairie usagée pleine à craquer, et pis on a même trouvé quelques romans en français pour les enfants — pointage parental : 10/10. Après ça, direction jardin des papillons, parce qu’Emma rêvait d’en voir. Y’en a même un qui s’est posé sur elle, version princesse Disney. Bien sûr, j’ai manqué la photo. Classique.
Prochain arrêt : Englishman River Falls Provincial Park. Une petite marche nous a menés à des chutes magnifiques, des arbres pleins d’ombre, et une rivière glaciale parfaite pour se baigner — si t’aimes ne plus sentir tes jambes! 😅
La rivière était assez profonde pour sauter en bas des falaises, et les deux enfants l’ont fait — mais Emma nous a carrément impressionnés en se lançant du haut d’une corniche de 5 mètres. J’ai pris cinq ans de cheveux blancs juste à la regarder. Mais elle a atterri comme une pro. Évidemment, je ne pouvais pas juste rester là à tenir les serviettes comme une figurante. J’avais ma fierté. Fait que j’ai pris une grande respiration… pis j’ai sauté aussi.
Notre location venait avec un accès direct à la plage, donc on en a profité. Les enfants se sont amusés calmement sur le bord de l’eau et à prendre des marches tranquilles. Pendant notre baignade, des otaries sont sorties tout près. Emma et Joey ont sorti de l’eau comme dans un dessin animé. Et voilà, c’était la fin de la baignade pour eux!
Pour se racheter, on a essayé le paddleboard. Disons que c’était à la fois un entraînement de core et un sketch humoristique. Malgré tous mes efforts, on a probablement bougé de 12 pieds en 30 minutes!
Et oui, pendant qu’on était dans la région de Nanaimo, on a fait ce que tout bon touriste se doit de faire : on a mangé des barres Nanaimo. Joey a même tenté une pose de « foodie influencer » pour la caméra. Disons que… il va garder sa job informatique.
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