On a officiellement atterri au Pérou — ¡nuestro primer país en Sudamérica!
Eh oui, c’est notre première fois sur ce continent, et quoi de mieux pour commencer l’aventure que… de ne pas quitter l’hôtel?
Ouaip. On avait une escale de 24 heures à Lima, et le plan (très vague, on va se le dire) c’était de visiter un peu la ville. Mais après avoir réalisé que se rendre à Miraflores prendrait quasiment deux heures juste l’aller depuis notre hôtel près de l’aéroport… on a voté à l’unanimité pour l’équipe « bord de piscine » au lieu de « bouchons de circulation ». Les enfants étaient aux anges — quatre heures dans la piscine à vivre leur meilleure vie. Joey et moi, on a profité du gym et on en a profité pour organiser nos aventures à Cusco. Machu Picchu était déjà booké, mais… c’est à peu près tout. Mieux vaut tard que jamais?

Prochaine destination : Cusco (a.k.a. la ville du puma!)
Après ce qui doit être la séance de planification de voyage la plus efficace de l’histoire, on a atterri à Cusco, où on va passer une semaine, plus deux jours à Aguas Calientes pour notre visite de Machu Picchu. Mais d’abord : check d’altitude! Cusco est situé à 3 399 mètres d’altitude (ou 11 150 pieds pour ceux qui aiment encore les pouces et les gallons). On a donc sagement prévu une journée relaxante à notre arrivée. Nos corps étaient genre : « Pourquoi l’air est si mince? », mais somme toute, ça allait — juste un peu moins faim qu’à l’habitude, ce qui, chez nous, frôle l’urgence médicale.
On a flâné dans le Vieux-Cusco, exploré les marchés pleins de monde, et même grimpé jusqu’à un point de vue, juste pour que nos poumons comprennent l’altitude.





Tours à pied & faits sur Cusco
Jour deux : journée éducation! On a fait une visite guidée à pied pour plonger dans l’histoire de Cusco — autrefois la capitale de l’empire inca et (fait seyant!) conçue en forme de puma. Le puma, symbole de puissance, de courage et du monde terrestre, occupait une place centrale dans les croyances incas.


On a terminé la journée avec une rando (qu’on pourrait aussi appeler une « montée haletante ») jusqu’à Saqsaywaman — qui, soit dit en passant, se prononce beaucoup trop proche de “Sexy Woman” si tu n’y prends pas garde. Le site est incroyable : des pierres de 120 tonnes parfaitement emboîtées comme un Jenga inca… sans aucun mortier. Impressionné? Oui. Essoufflés? Aussi. C’est juste 300 mètres de montée, mais à 3 701 mètres d’altitude, c’est comme le Mont Everest version mini.

Alpagas, perdrix & pierres lourdes comme 3 éléphants
Jour trois : direction la Vallée Sacrée. Et je te jure, le nom ne ment pas. Notre tour a commencé dans une ferme d’alpagas, où les enfants ont appris tout sur les quatre camélidés du Pérou :
Lamas – les géants aux oreilles de banane
Alpagas – les boules de poils
Vigognes – les divas de la laine de luxe
Guanacos – les timides qui se sauvent quand tu veux une photo
Bonus : au Pérou, les enfants peuvent travailler dès 14 ans… alors Emma songe sérieusement à sa future carrière à nourrir des alpagas.




Prochaine étape : Pisac. Les ruines incas là-bas ressemblent à une perdrix vu du haut — ce qui est pas mal logique, puisque “Pisaca” veut dire ça en quechua (langue native). Les falaises sont pleines de milliers de tombes, et le site servait autant de centre agricole que de poste militaire. Bref : du multitâche inca à son meilleur.

Dernier arrêt : Ollantaytambo. Les pierres là-bas sont ÉNORMES — certaines ont été transportées sur 6 km, depuis une autre montagne, en traversant une rivière… et pèsent autant que trois éléphants. Oui, TROIS. On n’a toujours aucune idée comment ils ont fait. Malheureusement, le Temple du Soleil n’a jamais été terminé à cause de l’arrivée des Espagnols, spécialistes pour interrompre les projets architecturaux centenaires.

Retour dans la Vallée Sacrée – 2e ronde (Parce qu’une journée, c’tait pas assez)
Apparemment, une seule journée dans la Vallée Sacrée, ça fait pas la job quand t’es entouré de paysages à couper le souffle pis d’histoire inca. Donc… on a réservé une autre journée! Ce qui voulait dire : un autre réveil beaucoup trop tôt. Le corps de Joey n’avait clairement pas signé pour ça. Disons que son horloge interne préfère le mode vacances, pas l’horaire inca à 6 h du matin.

Premier arrêt : Chinchero, aussi connu comme la ville arc-en-ciel. C’est là où l’architecture inca rencontre le charme colonial espagnol — et contre toute attente, ça fonctionne super bien. Le village est perché en altitude et offre des vues spectaculaires.

Ensuite : les mines de sel de Maras (ou Salineras de Maras si tu veux te la jouer fancy). Imagine plus de 3 000 petits bassins de sel accrochés à une montagne — c’est comme si Mère Nature avait ouvert un spa de sel bio. Le sel est récolté de la même façon depuis des siècles (même avant les Incas!), toujours géré par des familles.

Dernier arrêt : Moray, un des endroits les plus cool (et les plus ronds) qu’on ait jamais vus. Ces terrasses circulaires géantes ressemblent à des crop circles agricoles. Les Incas s’en servaient comme labo d’agriculture — chaque niveau a son propre microclimat, avec jusqu’à 15°C de différence entre le haut et le bas.

Rendus là, les enfants étaient À BOUTTE. On parle ici de niveau « grognon extrême ». Plus de ruines. Plus de voiture. Plus de « fun facts », SVP. On a compris le message — retour à Cusco pour un repos bien mérité (oui, on leur a donné toutes les collations qu’on avait pour survivre).

Jusqu’ici, on a survécu à l’altitude, maîtrisé la famille des camélidés et évité le trafic de Lima. À venir : le gros morceau — Machu Picchu! Restez branchés pour plus d'histoire sur les Incas, de trains épiques et peut-être quelqu’un (moi) qui fait semblant de ne pas être essoufflé en courant après Emma dans une montagne.
¡Hasta luego!
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