Rotorua
Prochaine étape de notre voyage en Nouvelle-Zélande : Rotorua, la ville qui sent le pètte… mais qui réussit quand même à charmer avec ses merveilles géothermiques. En arrivant au camping, la première chose que j’ai remarquée, c’est un four à pizza au bois dans l’aire commune. J’ai foncé direct à la réception, en mission, pour demander si je pouvais l’allumer. Tragédie : il fonctionne seulement les vendredis et samedis. Nous, on était là du lundi au jeudi. Caliss. Mes rêves de pizza artisanale de camping — envolés.
Rotorua offre plein de trucs, mais avec juste 4 nuits sur place, fallait faire des choix. Heureusement (ou malheureusement ?), les prix de certaines activités nous ont aidés à décider. Le parcours aérien dans les arbres avait l’air malade, mais à 600 $ pour la famille, on a choisi de passer notre tour… et de garder nos reins.
Notre première activité : une visite dans un couvoir de kiwis. Petit rappel pour les non-initiés : en Nouvelle-Zélande, les kiwis, c’est pas des fruits (ça c’est des kiwifruits), mais bien des oiseaux nocturnes adorables et en voie de disparition. Les enfants capotaient à l’idée d’en voir. Les apercevoir dans la nature, c’est à peu près aussi rare que de voir sur une licorne, mais on a quand même réussi à voir trois kiwis adultes, quelques bébés, et même des œufs pas encore éclos. Ces oiseaux ont à peu près la taille d’une poule, mais pondent des œufs gros comme s’ils venaient d’un musée de dinosaures. Sérieux, c’est immense. Pauvre maman kiwi…
Le lendemain : journée de luge ! On est montés en haut de la montagne en télésiège, pis on a dévalé une piste de 1.5 km dans une petite luge pas trop fiable côté direction. On l’a fait trois fois. Y’a eu quelques accidents (je nommerai pas de noms), mais pas de blessés — juste des fous rires pis un peu de torticolis. Vraiment le fun. Check le vidéo !



Pour notre troisième jour, on a fait une balade dans les arbres — 700 m de passerelles suspendues à travers d’immenses séquoias de Californie. C’était cool de voir la forêt d’en haut. Et personne n’est tombé, pour ceux qui se posent la question.





Le soir, on est allés au marché de nuit local pour souper. Les enfants ont eu droit à des maquillages de visage. Teddy s’est fait faire un serpent, pis Emma un genre de lutin de la forêt (aucune idée c’est quoi, mais elle trippait !).

La route vers Wellington
On a décidé de couper la route vers Wellington en deux journées, question de pas trop rush-er.
Première étape : on est allés visiter Wai-O-Tapu Thermal Wonderland — un parc rempli d’activités géothermiques qui bouillonnent partout. Un des highlights, c’était un geyser… sauf que, petite surprise : il est fake. En gros, y’a trois couches d’eau chaude à différentes températures, pis chaque matin à 10h15, quelqu’un met un peu de savon à vaiselle dedans pour briser la tension pis déclencher l’éruption. Ayant déjà vu des vrais geysers à Yellowstone et en Islande, j’ai décidé de skipper le reste de la visite pis relaxer dans le winnebago. Mylène et les enfants ont continué la visite, pis voici quelques-unes des photos qu’ils ont prises en chemin.




Ensuite, on a roulé environ 3 heures jusqu’à Desert Road, où on a campé à côté d’un barrage. Pas grand-chose à dire là-dessus, sauf un jet d’eau qui sortait d’un tuyau à pleine force. Sérieusement. Check le vidéo !
Deuxième portion : on a roulé sur la route panoramique du désert, probablement dans le Parc national de Tongariro — c’était pas mal nuageux, donc on a surtout vu du brouillard pis des formes floues de volcans. On a quand même réussi à prendre quelques belles photos.



Le reste de la route ? Disons que c’était parfait pour faire une sieste…
Wellington
Wellington, qu’on surnomme parfois "Windy Welly", a vraiment bien porté son nom. Ajoute à ça une bonne dose de pluie, et notre première journée a été 100 % intérieure.
On a visité le Weta Workshop, l’endroit où ils fabriquent les accessoires de films comme Le Hobbit, Le Seigneur des Anneaux, pis d’autres gros films populaires. J’ai pas encore vu ces films-là (jugez-moi pas !), mais c’était fascinant de voir l’envers du décor. Le niveau de détail est incroyable — maintenant j’ai vraiment envie de voir les films juste pour dire : “Hey ! J’ai vu cette épée en vrai !”

Le lendemain, on a pris le fameux funiculaire de Wellington jusqu’en haut de la ville, pis on est redescendus à pied à travers le Jardin botanique. Bien sûr, il a plu. Beaucoup. En bas, j’ai loué une trottinette électrique pour retourner au campeur, avec Edward accroché après moi pour sa vie. Sans casque. Un moment parental exceptionnel.
Le lendemain matin, on a pris le traversier pour l’Île du Sud. Je m’attendais à 4 heures de mal de coeur pis d’ennui, mais finalement, le bateau avait tout : cafés, salons, films, jeux pour enfants, Wi-Fi… On a eu l’impression que ça a duré 30 minutes. En tout cas, super traversée.


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