Franz Josef et Fox Glaciers
Le trajet de Hokitika a été assez court, un peu moins que deux heures. En arrivant, on est allés faire une petite marche pour voir le glacier. Et, comme d’habitude, il pleuvait. Les enfants ne voulaient pas sortir du campeur, pis honnêtement, moi non plus. Emma, elle, disait qu’elle en avait déjà vu plein des glaciers dans sa vie, pis que ça l’impressionnait plus pantoute 🤦♂️. Mylène a décidé d’y aller pareil, vu que c’est juste une marche d’environ 30 minutes. Elle m’a envoyé une photo de la vue pis ça avait l’air pas mal beau, alors je me suis traîné les pieds pour aller la rejoindre.
Rendu là, le brouillard s’était levé… épais comme de la soupe. On voyait rien en toute! Classique.

On a donc continué jusqu’à Fox Glacier, où on allait passer deux nuits. En arrivant, on est allés voir une autre randonnée pour apercevoir ce glacier-là. Pis rendu au point de vue… devine quoi? On voyait encore rien pantoute!!
Le camping, par contre, était super beau, juste à côté de grosses montagnes qu’on voyait pas non plus à cause du brouillard. Mais ils avaient un spa, alors on s’est pitchés dedans. Pendant qu’on relaxait, il s’est mis à grêler et on est sortis dans la grêle pour se rafraîchir un peu. Après une demi-heure à tremper, la pluie a arrêté, les nuages se sont levés, pis un arc-en-ciel parfait est apparu. Pas pire timing.




Le lendemain matin, on est allés au lac Matheson, connu pour ses reflets parfaits des montagnes. Et il n’a pas déçu. En plus, le sentier pour s’y rendre, c’est comme marcher dans un conte de fées : forêt pleine de moussue, arbres tordus, pis tout est d’un vert éclatant. Magique.



Tempête, glissements de terrain et le grand détour
Le lendemain, une grosse tempête de vent et de pluie était annoncée pour l’île du Sud. Le bulletin disait que ça frapperait fort, mais heureusement, la côte ouest devait s’en tirer pas trop pire. On visait donc Haast, notre dernier arrêt avant Wanaka, à deux heures de route.
La tempête a provoqué trois gros glissements de terrain sur la route entre Haast et Wanaka, la seule route qui mène à Wanaka. On est vendredi, pis la mise à jour dit qu’on en saura plus samedi vers midi. On attend. Midi arrive, et maintenant c’est “mise à jour plus tard cet après-midi.” Classique. Je vais au centre d’information pendant que les enfants jouent au parc, pis là y’a un nouveau panneau : prochaine mise à jour dimanche à 16 h. Tabarnak!
Deux jours complets à attendre, sans aucune idée si la route va rouvrir.
Alors on lâche prise. On prend le détour, qui transforme un trajet de deux heures en un trajet de… douze heures. Évidemment.
La maudite longue route, Arthur’s Pass, pis un aperçu de Lake Tekapo
Le bon côté? Le détour passe par Arthur’s Pass, un endroit qu’on avait sauté plus tôt mais qu’on voulait vraiment voir. On a donc divisé la route : une nuit à Arthur’s Pass, puis le reste le lendemain.



La route serpente à travers des paysages complètement fous — des sommets dans la brume, des ponts étroits, pis des rivières tellement bleues qu’on dirait du Photoshop. Plus loin, on passe près du lac Tekapo et du parc national du mont Cook, tous deux à couper le souffle. On prévoit y retourner plus tard dans le voyage, mais ce petit aperçu-là, c’était quelque chose.





Environ une heure avant d’arriver à Wanaka, Mylène regarde Facebook par curiosité pour voir la mise à jour de 16 h sur le col de Haast. Devine quoi? Ils venaient juste de le rouvrir.
Douze heures de route pour rien. Mais honnêtement? Les paysages valaient la peine. Pas sûr que les enfants diraient la même chose, par contre.
Wanaka
Notre première journée à Wanaka était superbe. Pas de pluie pour une fois, donc on voulait aller faire une randonnée. Il y a plein de sentiers autour de la ville, pis Mylène avait repéré Roy’s Peak — 16 km avec 1300 mètres de dénivelé. Heureusement, c’était fermé pour la saison des agneaux. J’dis pas que je voulais pas le faire… mais j’étais pas déçu non plus.
À la place, on a fait le sentier Diamond Lake et Rocky Mountain, 7,5 km avec 600 mètres de dénivelé. Beaucoup plus raisonnable pour les enfants (et probablement pour mes genoux aussi). Les vues étaient incroyables tout le long, et au sommet, t’as une vue panoramique de 360 degrés sur les lacs, les montagnes, et Wanaka au loin. Fou raide.





Après la rando, on a fait quelques commissions. L’épicerie, pis Mitre 10 — genre le Rona d’ici, mais en plus excitant. J’pourrais passer des heures là-dedans.
Le lendemain, il pleuvait à boire debout, alors on est allés dans un endroit intérieur appelé Puzzling World. C’est un mélange de salles d’illusions d’optique, de maisons penchées pis de trucs qui font fondre ton cerveau. La salle inclinée me faisait penser à celle du musée des sciences à Ottawa, pour te donner une idée. Super le fun. Mais la meilleure partie, c’est le labyrinthe extérieur géant. C’est sur deux niveaux et tu dois trouver chaque coin avant de pouvoir sortir. Ça nous a pris presque une heure et on riait tout le long.





Quand on est revenus au camping, il s’est mis à neiger. En une heure, tout le sol était blanc. Apparemment, il neige rarement à Wanaka, même en hiver, pis là, au printemps, ça décide de tomber pendant qu’on est là. Au moins, ça rendait les montagnes magnifiques.

Alors voilà, prochaine destination : Milford Sound. La route était fermée depuis la tempête de jeudi dernier, mais elle vient tout juste de rouvrir. On croise les doigts pour pas rester pris là-bas!
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