Notre prochaine destination : Panama City. Pourquoi le Panama? Facile : on avait une semaine de congé avant de quitter le continent, et on cherchait un endroit où on n’était jamais allés, entre Quito et Los Angeles (notre vol pour notre prochaine aventure partait de là). On voulait aussi que ça ait des vols directs, qu’on puisse relaxer dans la nature mais aussi profiter du confort d’une grande ville. Le Panama cochait toutes les cases — et ça n’a pas déçu.
On a su que ça serait différent dès qu’on est sortis de l’aéroport : le taxi avait des ceintures de sécurité qui marchaient pour vrai! (En Amérique du Sud, la plupart sont juste là pour décorer, quand il en avait) Pendant le trajet vers notre appart, les enfants remarquaient que la route était plus confortable (pas une montagne russe de nids-de-poule), que les voitures étaient plus récents, et que la ville était… propre! Le quartier où on restait était vivant et sécuritaire, ce qui nous a fait du bien.
Comparé à Mexico City et d’autres coins de l’Amérique du Sud, on a vite remarqué quelques affaires :
Les animaux errants : Presque pas de chiens! Juste quelques chats ici et là. Résultat : les enfants respiraient enfin un peu mieux. (Même s’ils sursautaient encore chaque fois qu’un aboiement sortait de nulle part.)
Les toilettes : Pas besoin de traîner notre papier de toilette partout! Les salles de bain en avaient déjà — un luxe après l’Amérique du Sud.
Les vêtements : À Mexico City, personne (sauf les touristes) portait des shorts. Au Panama? C’est l’inverse : plus de peau = mieux!
La température : Chaud, humide, collant. Comme un mois de juillet à Ottawa, mais avec des palmiers.
La gentillesse : Ça, ça ne change jamais. Les gens hispanophones sont chaleureux partout.


On restait dans Casco Viejo, le vieux quartier de la ville, super beau avec ses rues en pavés et ses bâtiments colorés. On voulait relaxer après le rythme fou des Galápagos… mais ça n’a pas duré longtemps.
On avait réservé une excursion aux îles aux singes pour 14h, mais un méga orage tropical a tout annulé. Reporté au lendemain… à 6 h du matin! Pas mal moins relax, mais paraît que la faune et la météo sont meilleures tôt.
Entre-temps, on a visité le Musée du Canal de Panama. Surprise : c’était plus un musée sur l’histoire du pays que juste le Canal, mais super intéressant quand même. Leur histoire n'est pas facile au début, mais se termine sur une note plus joyeuse.
Pendant notre séjour au Panama, j’étais en mission : goûter au café Gesha (ou Geisha) — un des grains les plus rares (et les plus chers!) au monde, reconnu pour ses saveurs délicates et florales. Normalement, j’ai besoin d’un peu de lait pour survivre à un café noir, mais celui-là? Tellement doux et parfumé que j’avais l’impression que mes papilles avaient été surclassées en première classe. Facilement le meilleur café noir que j’ai bu de ma vie.




Le lendemain matin, café en main, yeux mi-ouverts, on était déjà sur le Canal à 7h. Pis oui, ça en valait la peine : trois sortes de singes (capucins, tamarins et hurleurs), des tortues, un paresseux, des capybaras et un coati. Mais là… malaise. Le guide attirait les singes en leur donnant à manger, et il a même lancé des empanadas au poulet à des crocodiles! (Joey a juste dit : « Au Galápagos, on serait en prison là. »)
On a aussi fait une petite rando dans le Parc national Soberanía, qui s’est terminée par une baignade dans une piscine naturelle. Les enfants ont sauté sans réfléchir. Joey? Pas question — si on voit pas le fond, il embarque pas!







Sur le chemin du retour, le chauffeur nous a déposés aux écluses de Miraflores, un des meilleurs spots pour voir le Canal en action. Pas de bateau avant des heures… mais y’avait un film 3D inclus dans le billet. Les enfants tripaient à essayer de pogner les objets dans les airs. Après ça, on est allés dehors voir un vrai bateau passer, mais il faisait une chaleur écrasante. Heureusement, il y avait des ventilateurs géants appelés BIG ASS FANS. Les enfants? Zéro intérêt pour les bateaux, ils sont restés collés aux ventilateurs.



Pour notre dernière journée, les enfants ont choisi le Biomuseo, un musée signé Frank Gehry qui raconte l’histoire naturelle du Panama et la formation de son isthme. Le clou : les statues d’animaux disparus, dont un méga-paresseux gros comme un bus.
Le musée est sur l’Amador Causeway, parfaite pour faire du vélo. Sauf qu’il faisait encore une chaleur écrasante et on doutait qu’Edward survive 10 km au soleil. Solution : vélos tandem. Problème : Edward était trop court pour atteindre les pédales. Solution #2 : on l’a mis sur un siège derrière Joey. Résultat : Il faisait la grosse vie pendant que Joey pédalait à fond en avant.




Dernière soirée : alerte caca
Pour finir le voyage en beauté, on est sortis manger un dessert dans un des plaza de Casco Viejo. Ambiance parfaite : lampadaires, rires des enfants… jusqu’à ce que ça fasse PLOUF. Bruit suspect, odeur infecte, chaos total.
On venait de se faire chier dessus. Pas par un pigeon. Pas par une mouette. Non — par un vautour (oui oui, en pleine ville). Les enfants ont reçu la décharge principale : une bonne tasse de crotte noire, puante, collée sur leurs jambes. Heureusement, personne n’a pris ça direct sur la tête.
Et voilà comment Panama City nous a offert des singes, des canaux, des paresseux géants… et un dernier souvenir inoubliable.
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