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Au revoir Pérou, bonjour Amazone (édition Équateur)

Mylene
Mylène
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Notre aventure au Pérou est déjà terminée — apparemment, le temps avance deux fois plus vite quand tu t’amuses. J’suis triste de dire au revoir… mais en même temps pas mal excitée pour ce qui s’en vient.

Après sept matins de suite à se lever avant le soleil (je pense que mon corps a officiellement déposé une plainte), notre prochaine destination avait l’air d’une récompense envoyée direct par les dieux du voyage : un écolodge en plein cœur de l’Amazonie équatorienne. Quatre journées complètes de relaxation pure, sans culpabilité.

On a pris l’avion jusqu’à Quito, passé une nuit là, pis après on s’est lancés dans l’expédition vers l’Amazonie : trois heures et demie de routes de montagne qui tournent pis zigzaguent sans fin (j’te jure, on dirait que c’est un enfant de trois ans avec un crayon qui a dessiné la route). Heureusement, j’ai eu la brillante idée de donner du Gravol d’avance aux enfants — ils ont dormi tout le long. Résultat : pas de drame, pas de sacs à vomi. Juste ça, ça méritait un feu d’artifice.

Rendus sur place, l’écolodge était encore mieux que ce que j’imaginais :

  • Un grand terrain entouré de jungle luxuriante

  • Des sentiers avec des fleurs, papillons, oiseaux pis lézards

  • Une plage privée avec accès à la rivière

  • Un espace ouvert pour yoga pis entraînement

  • Des hamacs qui balançaient doucement au bord de l’eau

Pis le meilleur dans tout ça? On était la seule famille là. Traduction : le spot au complet était juste pour nous. La bouffe était incluse, et délicieuse. Comme on était descendus à seulement 600 mètres d’altitude, notre appétit est revenu en force. On a mangé comme si on avait passé deux semaines sans collation (ce qui est ben loin d’être le cas).

La première journée, on a fait… absolument rien. Les enfants se sont inventé une “journée d’école” pour le fun (oui oui, j’étais sceptique au début moi aussi). Ils se sont fait un horaire avec des “cours” pis des “récrés” comme à la maison. L’après-midi s’est fini avec un peu de jeu dans la rivière pis un entraînement en famille. Pura vida! (Oui, je sais, c’est pas le Costa Rica… mais ça fitte quand même.)

Le soir venu, on s’est couchés tôt. Résultat : je me suis réveillée tôt. J’suis sortie en douce faire du yoga sur le balcon, et Emma est venue me rejoindre. Des moments tranquilles comme ça, c’est mes souvenirs préférés.

Un autre jour, on a décidé de faire une sortie éducative aux Cavernas de Jumandi — parce que explorer une grotte, ça compte comme de la science, non? Je pensais que ça serait une petite caverne, un coup d’œil rapide, pis retour pour dîner. Oh que non! C’était la deuxième plus grosse grotte d’Équateur, pis on y est allés au complet. En maillot de bain (merci mon Dieu), lampes frontales sur la tête, avec un guide qui parlait juste espagnol (disons que nos skills de compréhension ont eu un bon workout). Comme la grotte avait une rivière, fallait marcher dans l’eau, grimper des roches, passer dans des passages étroits pis même nager par dessus des chutes. Les enfants ont appris la différence entre stalactites pis stalagmites… pendant que des chauves-souris nous passaient au-dessus de la tête. Les enfants pis moi on a capoté (dans le bon sens). Joey, mettons qu’il était moins content des chauves-souris. 🤣

Évidemment, l’Amazonie vient avec ses “amis” : des araignées géantes, des fourmis bodybuildées, pis un gang de guêpes qui ont décidé que Teddy avait l’air d’un bon snack (il va très bien, juste un peu plus populaire chez les insectes).

Comme vous le savez déjà, nos enfants trippent sur les chiens. Joey pis moi, on avait peur qu’ils essaient la même affaire avec des chiens errants… ou d’autres animaux douteux. Alors on leur a fait un petit cours sérieux de “Chiens errants 101” — on a couvert l’agressivité possible, les risques de maladies, et quoi faire si tu te fais mordre. On dirait qu’on a trop bien fait ça… parce que maintenant, ils ont peur de tous les chiens. Même les fluffy avec la queue qui brasse. Si un chien court vers eux, c’est panique totale. Une fois, Teddy s’est mis à courir à toute vitesse en criant “JÉSUS CHRIST!” — j’avoue que c’était ben drôle. On en rit encore toutes les semaines. Cette nouvelle peur a rendu awkward la première rencontre avec Nina et Roamy, les deux chiens super gentils de notre hôte à l’écolodge. Heureusement, les enfants se sont vite habitués à eux.

Par contre, le retour à Quito… c’était moins idyllique. Après une nuit de grosse pluie, la route était rendue une piste à obstacles remplie de nids-de-poule, en plus de zigzaguer encore dans les montagnes. Notre chauffeur avait deux vitesses : pédale au fond ou frein d’urgence. Glissements de terrain? Pas de problème — il passait à un cheveu du précipice. Brouillard dense? Il conduisait comme si c’était un dimanche ensoleillé sur l’autoroute 20. Pis en prime, il parlait pas un mot d’anglais… ni y savait exactement où nous déposer. Détail mineur.

Stratégies de survie familiales : Teddy dormait (merci Gravol), Emma blastait du heavy metal (merci Joey), moi je gérais mon petit mal de cœur en admirant le paysage, pis Joey s’accrochait à son siège comme si c’était un canot de sauvetage. On a survécu… de peine et de misère.

De retour à Quito pour deux nuits, c’était temps d’une autre sortie éducative : la ligne de l’équateur. Un de mes incontournables à Quito était la Mitad del Mundo — le “Milieu du monde”. Première étape : un cratère de volcan où des gens vivent dedans… même s’il est encore actif. Courageux? Ou juste un peu crackpot? Ensuite, direction le fameux monument de la Mitad del Mundo, installé par des scientifiques français y’a 300 ans. Petit détail : ils se sont trompés. La vraie ligne de l’équateur est quelques centaines de mètres plus loin. Oups! Fait qu’on est allés voir la vraie ligne de latitude 0° pis son musée, où on a essayé toutes sortes d’expériences bizarres. Ma préférée? Celle avec l’eau. (Spoiler : la physique est ben plus cool sur l’équateur.)

Voyez la vidéo plus bas!

Chequez le sens du tourbillon dans le lavabo : dans le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère sud, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère nord et direct en bas à l'équateur.


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